Miss G.

Rupture d’évidence  

La planète vit une rupture d’évidence , ce qui était évident, ne l’est plus. Il existe un équilibre subtil entre la Nature et l’Homme qui, si il est rompu amènera forcément non pas à la disparition de la planète , mais bien à celle de l’espèce humaine.

Cette prise de conscience permet de ressentir l’invisible, le merveilleux et essayer de comprendre l’importance de trouver un nouvel équilibre.

Objet de la vie quotidienne, la bouteille d’eau, révèle ici son omniprésence et ses potentialités.

Ces photographies issues de la série Bottles véhiculent l’idée que le déchet n’existe pas, comme l’eau , le contenant devient aussi objet qui porte la vie et évoque que le recyclage est au coeur de la vie.

Il existe une lumière extérieure qui irradie de l’intérieur, indispensable rappelant le lien, la connexion inévitable entre la Nature et l’emprunte laissée par l’Homme.

La relation entre toutes les oeuvres de cette série procède de quelque chose de très intuitif , c’est un rapport sensible de l’ordre de la présence vibratoire qui part de l’émotion active d’émerveillement , la recherche perpétuelle d’une affinité entre la Nature et l’Homme.

Dans cette série abstraite qui nous plonge au cœur d’un été chaud, se dégage une ambiance intimiste où chacun pourra se projeter dans une rêverie autour d’un ventilateur , symbole du désir de nouvelles expériences et de créativité ; tantôt aux allures Lollipop, Vador, ou encore Moulin Rouge, Moisson, Blackhole, etc…

Cette série vise à ouvrir les yeux et contempler un objet de décoration symbole d’une époque trop chaude. La série donne aussi une place centrale au mouvement, à la circulation de l’air et à la lumière.

Dans cet objet, je vois un esthétisme particulier. Dès qu’il se met en mouvement, le ventilateur génère une présence puissante, sublimée par des nuances de gris et les mouvements colorés d’air et de lumière de ses pales.

Objet de transformation il sait passer l’air trop chaud en une brise agréable à haute vitesse.Il amène une sensation de bonheur immédiate.

J’y vois la transition entre le monde d’avant et le monde d’après ; une urgence et une actualité, qui appelle à mobiliser nos réflexions.

Un moment de beauté - Bretagne

Capter cette lumière si particulière des plages bretonnes.

"Voici mon secret. Il est très simple: on ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux."-

- Le renard

Le Petit Prince - Antoine de Saint-Exupéry.

Edward Hopper est un maitre de la peinture américaine, peintre des paysages urbanisés de la campagne américaine et des cités estivale. Chacun de ses tableaux est la transcription précise et intemporelle, la plus fidèle possible du quotidien le plus banal. ll ne se passe rien mais nous ressentons quelque chose de confidentiel.

Esthétiquement simple, techniquement minimaliste mais extrêmement complexe dans sa symbolique, son oeuvre appelle à s’interroger sur sa propre réalité.

Cette série tend à lui rendre hommage, puisse son influence continuer à me guider et m’inspirer.

Dans “Hopper is in the air”, la lumière et la couleur s’allient pour mieux décrire les détails significatifs. Un sentiment de solitude se dégage, pourtant , rien d’insolite ne se remarque de prime abord.

Cette série “Hopper is in the air” commencé en région parisienne à Villeneuve-le-comté a par la suite continué en Bretagne.

Retrouver l’émerveillement devant la beauté de la part sauvage du monde, la nature.

Les scientifiques nous disent qu’« il est encore temps », à condition de changer profondément notre manière de vivre et de consommer. Il nous faut donc cultiver une sagesse nouvelle, une façon de nous mouvoir au monde, qui tient compte davantage de l’environnement de la planète.

Cultiver son jardin secret

C’est mettre de la beauté là où il y a de l’incertitude et de la peur.

Ouvrir les yeux et contempler.

Oter les filtres , laisser notre environnement nous traverser et le ressentir.

Cultiver son jardin secret nous apporte une expérience sensible qui ouvre des optiques sur l’intérieur et l’extérieur.

Ressentir la vie, ici et maintenant

Etre là, présent, conscient, vivant.

Instant après instant , respiration après respiration.

Ressentir la vie, ici et maintenant .

Les reflets du Canal Saint Martin

Cette série autour du reflet du canal Saint Martin apporte un regard coloré presque picturale.

Enthousiasmante et très solaire, sensible , je retrouve dans cette série mon regard enfantin, plus évident, immédiat et moins critique que celui de l’adulte.

L’introduction de la couleur sous une forme intense presque picturale est un appel à l’enfant caché en nous qui dessine son monde. Passage de la porosité entre laboratoire de fiction et un monde réel, créant une empathie pour le monde imaginaire de ce reflet .

L’architecture est là, présente, massive , elle sert de guide, de point de repère, de point d’appui.

Cette série a une dimension narrative dont l’arrière plan est ordonnancé entre rigueur absolue et catastrophe latente. Et si le canal débordait? Que deviendrait notre reflet, nos réflexions… que dirait ce miroir?

Invitation à l’évasion …

Ecoutez le silence des coquillages ... Ces trésors nous suggèrent leur vie marine tout comme la vie cachée de notre monde intérieur. Mélangés au sable de la plage ils ont le pouvoir de nous rappeler quelque souvenir heureux, aux heures de la détente.

Leurs belles formes, fragiles, cassables ornées de stries reflètent leurs phases de croissance . Une évocation à notre exposi​​tion au monde : chacun peut sortir de, ou rentrer dans, sa coquille, et ainsi y rechercher une intimité, un refuge et une évasion aux souvenirs heureux.

J’aime la puissance des couleurs tranchées qu’offre la nature. Elles me permettent de ressentir cette force positive intuitive qui me guide, quite à donner un aspect abstrait voir pictural à mes photographies.

La planète vit une rupture d’évidence , ce qui était évident, ne l’est plus.

Il existe un équilibre subtil entre la Nature et l’Homme qui, si il est rompu amènera forcément non pas à la disparition de la planète , mais bien à celle de l’espèce humaine.

La bille de l’enfant symbolise le point final central . Et quid du monde d’après?

Chacun peut faire appel à son âme d’enfant, pour définir son monde de l’après.